Tout comme je peux considérer que ces mondes sont dans ma tête, je me représente aussi l’Autre comme un enchevêtrement de territoires inventés et invisibles. Comme dans les Villes invisibles d’Italo Calvino (des villes aux noms de femmes). De la même façon, les portraits que je peins sont pour moi comme des paysages. Ramener le monde à l’échelle du visage ou donner un visage aux choses, c’est une façon de prendre conscience du rôle que l’on peut jouer dans son environnement en l’observant face à face.